FAQ

Ici, j’essaie de répondre à des questions qui viendront au fur et à mesure…

 

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  • Congés ?

Certains m’ont demandé si je prenais des congés pour ce tour. La réponse est oui, sauf pour les journées où je serai dans les centres.

  • Equipement ?

Il ne faut pas grand’chose au final… Je pars avec un bon VTC qui a 10 ans ; j’ai juste remplacé le guidon d’origine par un en forme de boucle, ce qui permet de varier la position des mains/bras/épaules afin d’éviter les pépins musculaires et liés. Guillaume m’a prêté des cales pour les pédales – des sortes de crochets pour les pieds qui permettent de garder une position optimale de ces derniers. Puis, j’ai dû changer la chaîne et les pneus, tous ayant eu 10 ans et n’ayant pas tenu ce tour.
Quant aux bagages : deux grandes sacoches pour derrière, deux petites (prêtés par Marie-Anne) pour devant, permettant de mieux équilibrer la charge, et une sacoche de guidon pour le chocolat etc. 😉
Vêtements particuliers : 2 cuissards (essentiel…), 3 t-shirts anti-transpiration, et évidemment un caouhet.
Electronique : je ne possède pas de smartphone et au départ, je voulais faire un « tracking » rudimentaire pour pouvoir suivre ma route (en gros, rentrer les coordonnées du lieu d’arrivée chaque soir). Mais les collègues, Gérard en première ligne, m’ont convaincu d’utiliser quand même un outil plus moderne pour ce tour… La start-up https://www.situ8ed.com m’a prêté un smartphone dernier cri, qui permet un tracking automatisé pour la mise à jour de la carte sur https://www.polarsteps.com/PeterSturm3. C’est chouette au final, même si après le tour je vais retourner à l’âge des pierres 😉

  • Hébergement ?

Déjà avant le départ, des collègues de la plupart des centres m’ont proposé de me loger, c’est vraiment super ! Pour les étapes entre les centres, je tente de trouver des lits à l’aide du site cyclo https://www.warmshowers.org et sinon, ben, par des moyens plus classiques.

  • Parcours ?

Comment j’ai choisi mon parcours ? Pour le parcours global, il n’y avait que deux possibilités en gros, faire le tour dans le sens de la montre (de Grenoble vers le Sud, puis Ouest etc.) ou contre la montre. La deuxième solution aurait signifié faire le midi sous la chaleur de fin juin, début juillet, chose difficile pour le teuton que je suis.
Une fois le parcours global décidé, j’ai calculé à la louche le nombre de jours de route entre les centres Inria, en me limitant à 1000m de dénivelé positif et à 100km de distance en moyenne pour les étapes plus plates. Cela a donné lieu au calendrier proposé. Puis, le tracé précis de chaque étape est décidé quelques jours avant, parfois la veille, histoire de pouvoir réserver un hébergement.

  • Lien avec mon travail de recherche ?

Les motivations pour cette initiative et mon travail de recherche et celui de l’équipe à qui j’appartiens (STEEP) sont similaires. Ce dernier vise à contribuer à la compréhension et la modélisation de certains aspects de la soutenabilité des territoires : effets rebond en planification urbaine, modélisation de filières économiques, de chaînes d’approvisionnement, de changements d’usages de sols, etc.

Notre objectif actuel est de déveloper des méthodologies permettant d’élaborer des scénarios socio-techniques territoriaux soutenables et résilients aux changements climatiques et de potentielles ruptures d’approvisionnement par exemple.

Mon initiative vélocipède vise également à contribuer, de manière tout à fait modeste, à une meilleure compréhension des enjeux et à une mobilisation des scientifiques (mais pas que) afin de collaborer avec un objectif commun de résilience et de la préservation des conditions nécessaires à une vie digne pour le plus grand nombre.

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