Les enregistrements de la parole contiennent bien plus que le contenu parlé (mots), mais aussi par exemple, l’identité du locuteur, son sexe, son état émotionnel, son âge, son accent régional… Toutes ces informations personnelles et privées peuvent potentiellement être estimées à partir des données vocales et utilisées à des fins malveillantes ou non désirées. La protection de la vie privée en ce qui concerne les données vocales est encore très peu développée car posant encore de nombreux défis. Des technologies pour améliorer la privacité sont donc nécessaires, pour les utilisateurs de technologies de la parole et du langage, afin d’empêcher l’utilisation de leur enregistrements vocaux à des fins pour lesquelles l’utilisateur n’a pas donné son consentement.
Consortium
Université de Lorraine – LORIA – Multispeech | Eurecom | Avignon Université – LIA |