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Les microalgues sont apparues ces dernières années comme une filière prometteuse pour les marchés pharmaceutiques, alimentaires, la chimie verte, les bioénergies… Les principaux développements économiques sont attendus à l’horizon de dix ans,  avec notamment des biocarburants de troisième génération produits sur des terres non agricoles (marais salants, déserts, etc.), grâce au CO2 industriel et au recyclage des déchets issus de l’activité humaine. Néanmoins, pour rendre cette filière compétitive, il faut en améliorer les bilans à la fois environnementaux et économiques. L’un des défis majeurs est donc d’en réduire les coûts, notamment en minimisant l’énergie exogène requise.

Ainsi, l’objectif du projet Purple Sun est d’explorer un concept révolutionnaire : utiliser l’entièreté du spectre solaire pour produire à la fois de l’électricité et une biomasse algale énergétique. Ce concept repose sur le constat que les niveaux naturels d’énergie solaire induisent non seulement des mécanismes de photosaturation et de photoinhibition qui sont délétères pour le rendement photosynthétique des microalgues, mais élèvent également la température des cultures à des niveaux contreproductifs.

Ces considérations nous ont conduits à proposer une rupture technologique forte : la serre photovoltaïque pour microalgues (MPG), dispositif intermédiaire entre le photobioréacteur (rendement et coût élevés) et le raceway (rendement et coût réduits). Elle permet de bénéficier de leurs avantages respectifs (rendement élevé et coût réduit). Ce nouveau concept s’appuie sur les techniques modernes de design et de pilotage des serres (INRA), et mobilise les compétences de spécialistes en microalgues (LOV et INRIA), en technologies PV (SunPartner et Armines), en calcul numérique, et en étude d’impacts (ACRI et l’INRIA).

Pilote de serre MPG pour microalgues au Laboratoire d'Océanographie de villefranche-sur-mer

Pilote de serre MPG pour
microalgues au Laboratoire d’Océanographie de villefranche-sur-mer

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