19 mars 2015, 13h-14h, salle Annexe Caféteria, par Laurent Busé
La création de modèles 3D numériques est aujourd’hui très répandue dans des applications très diverses allant du « design » esthétique d’objets comme par exemple une bouteille de parfum ou bien la carrosserie d’une voiture, à la modélisation de composants techniques tels que les lames d’une turbine ou l’aile d’un avion. Ainsi de nombreux logiciels permettent de créer des objets numériques dans le but de concevoir, simuler et valider des nouveaux produits et processus industriels. La plupart d’entre eux représentent la « peau » des objets 3D au moyen de surfaces particulières, appelées surfaces NURBS, qui ont de nombreuses propriétés avantageuses dont celle, essentielle, du contrôle intuitif de leur forme au moyen de quelques points appelés points de contrôle. D’un point de vue mathématique, ces surfaces NURBS sont obtenues par recollement de morceaux de surfaces algébriques, c’est-à-dire de surfaces qui sont définies par une formule, plus précisément par une équation polynomiale. Les surfaces algébriques sont ainsi au coeur de nombreux outils de modélisation géométrique et permettent des représentations compactes et précises des formes. Plus largement, ces surfaces possèdent une géométrie tellement riche et complexe qu’elles sont un sujet incontournable d’une branche des mathématiques : la géométrie algébrique.
Ce C@fé-In’ sera l’occasion d’entrevoir comment les surfaces algébriques, c’est-à-dire des formules, sont utilisées pour représenter des formes, et d’évoquer certaines problématiques majeures dans ce domaine qui motivent des interactions de plus en plus importantes entre la modélisation géométrique et la géométrie algébrique.
13h : accueil avec café, thé et petits gâteaux.
13h05-13h55 : présentation et discussion.
