4 Mars 2013, 13h – 14h, salle Euler Violet, par Olivier Bernard
Ces dernières années, les micro-algues ont pris un rôle important dans de nombreuses applications biotechnologiques. Elles nous nourriront sans doute dans un futur proche, produiront de nouvelles générations de
molécules pour nos médicaments. Mais leur plus grande promesse tient certainement à leur capacité à capter et à stocker une partie de l’énergie solaire qu’elles reçoivent. Ainsi, elles contribueront peut être à produire une partie des biocarburants dont nous aurons besoin demain.
Mais pourquoi embarquer des développements mathématiques dans de tels projets dont le cœur est la biologie ? Je montrerai que pour comprendre le processus de développement d’une population de micro-algues, il est capital de reconstruire la vie à l’échelle d’une cellule. Pour cela, il n’y a pas d’autre solution que de faire des simulations de son environnement microscopique. Pour une micro-algue, le monde ressemble à une grande boite de nuit, ou se succèdent rapidement des flashs de lumière et des périodes d’obscurité. La compréhension de ces mécanismes, à l’aide d’outils mathématiques et simulatoires permet d’appréhender, dans l’enchevêtrement complexe et non-linéaires des causes, les principaux mécanismes qui expliquent les productions mesurées expérimentalement.
13h : accueil avec café, thé et petits gâteaux.
13h05-13h55 : présentation et discussion.