Bonjour Céline et Thierry, pouvez-vous vous présenter ?
Nous travaillons dans l’informatique depuis longtemps – Céline est UX Designer, Thierry développeur – et nous aimons toujours autant ça, créer, concevoir, coder. Nous avions envie de faire partager ça à d’autres personnes, nous avons parlé du projet à quelques autres professionnels (Benoit, expert sécurité et Nicolas, docteur en microélectronique), ainsi qu’à des animatrices/eurs (Fabienne, Emilie, Christophe), et Fantasticode est né.
Fantasticode semble une structure fantastique, que proposez vous concrètement ?
Nous travaillons* sur 2 aspects :
- former des animateurs pour qu’ils puissent organiser des ateliers de découverte de la programmation. Nous avons formés quelques uns, et avons un projet (avec la DDCSPP 04/05 et le CNFPT) pour former des ATSEM(Agent territorial spécialisé des écoles maternelles)..
- organiser nous mêmes ce type d’atelier, auprès de différents publics, pour tester différentes choses et montrer comment ça se passe. Nous animons “le club”, avec quelques enfants qui viennent tous les mercredis pendant 1h30. Ils ne sont que 6, et c’est leur 2° année. C’est vraiment notre laboratoire.
(*) Cette initiative organise des coding-gouters et des formations à destination des animateurs et éducateurs.
À quoi bon initier à l’informatique comme vous faites, en quoi cela s’inscrit dans l’éducation populaire ?
Un dessin valant mieux qu’un long discours :
Apprendre à coder, c’est apprendre à apprendre, partager, collaborer, créer, innover, découvrir, à ce que chacune et chacun puisse mieux appréhender notre monde numérique, en s’amusant !
Et pour qui n’a pas la chance d’être à Gap, comment Class´Code pourrait aider sur d’autres territoires ?
Sensibiliser, montrer que c’est possible et intéressant, fournir des ressources sur lesquelles les animateurs peuvent s’appuyer, créer une communauté qui partage ses expériences, c’est essentiel !
Quels conseils donneriez-vous à Class´Code pour 2017 et la suite ?
Le plus important à notre avis, c’est les gens. Créer des liens, un réseau, partager avec des personnes que le code intéresse, et qui deviendront à leur tour des porteurs du message. Nous avons formé un prof de math qui a fini par contaminer tout son collège 🙂
Le mot de la fin ?
On laisse la parole aux fantasticodeuses / codeurs :
“Ce que j’aime, c’est la diversité de ce qu’on fait, explorer plein de choses”
“J’aime bien les robots Thymio”
“J’aime tout sauf le HTML”.