12 mai 2014, 13h-14h, salle Euler Violet, par Fabien Campillo
Les modèles de dynamique des populations se sont construits dans la lancée de la mécanique classique, notamment à l’aide de modèles différentiels déterministes. Depuis la mécanique classique a dû se confronter au discret et à l’aléatoire des échelles microscopiques, mais aussi à des échelles intermédiaires entre discret et continu. Les modèles de dynamique des populations sont maintenant confrontés aux mêmes évolutions.
J’essaierai de « faire passer » quelques concepts de modélisation (équations différentielles et équations différentielles stochastiques, Monte Carlo, modèles individu-centrés, modélisation hybride…) en ne faisant appel à aucun prérequis ! Bien que n’ayant (hélas) aucune qualification en histoire des sciences, je proposerai quelques indications (de McKendrick à Volterra, Brown, Einstein, Feller, Itô, Gillespie…).
Je proposerai de faire comprendre comment des modèles différentiels continus et déterministes classiques peuvent émerger de dynamiques biologiques intrinsèquement discrètes et aléatoires ? D’expliquer quand ces modèles classiques sont mis en défaut et quelles sont les alternatives ? Et notamment quel rôle l’informatique et la modélisation computationnelle jouent dans cette évolution ?
13h : accueil avec café, thé et petits gâteaux.
13h05-13h55 : présentation et discussion.