2 juin 2016, 13h-14h, salle Annexe Cafétéria, par Alexandre Monnin
Les travaux du GIEC ont souligné les enjeux du réchauffement climatique et fourni les données qui ont amené les chefs d’Etats du monde entier à adopter un accord sur la climat lors de la COP21. Parallèlement, les sciences de la terre ont proposé depuis quelques années la notion d' »Anthropocène » pour distinguer une nouvelle époque géologique marquée par les conséquences de l’activité humaine industrielle. Or le numérique est aujourd’hui le principal pourvoyeur de futurs (ce que nous projetons) : des smart cities aux interfaces cerveaux-machine, des Big Data aux révolutions promises par la Blockchain [auxquelles nous-mêmes nous intéressons… !] en passant par l’Internet ou le Web des objets et les véhicules autonomes, ce sont nos villes, nos corps, nos organisations sociales (monnaie, assurance, états…), nos objets et nos modes de déplacement qui ont vocation à subir de profondes transformations sous l’impulsion des innovation promises.<\em>
A la multiplication des futurs ouverts par les chercheurs et les innovateurs, l’avenir (ce qui nous arrive) semble cependant opposer un scénario en contradiction avec la plupart des projections. Comment, dès lors, concilier ces futurs que la recherche et l’innovation nous conduisent à explorer et un avenir synonyme de finitude, de frugalité voire d’effondrement ? Quel positionnement les chercheurs qui inventent le monde numérique doivent-ils adopter, dès maintenant, pour anticiper et faire advenir l’inévitable transition vers ce monde d’après ?
13h : accueil avec café, thé et petits gâteaux.
13h05-13h55 : présentation et discussion.