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26 janvier 2015, 13h-14h, salle Annexe Caféteria, par Andrea Tettamanzi

Pourquoi les stupides existent-ils ? À en croire les lois de la sélection naturelle, les gènes de la stupidité devraient rapidement disparaître de n’importe quelle population d’organismes. Pourtant, on constate souvent que ce n’est pas le cas. Pour essayer de répondre à cette question, nous avons utilisé la modélisation basée sur les agents, un outil pour l’étude des systèmes complexes qui présente l’avantage de permettre une description réaliste des systèmes étudiés. En particulier, nous avons étudié sous quelles hypothèses la théorie de la stupidité humaine de Carlo Cipolla est compatible avec une théorie bien corroborée comme le darwinisme. Nous avons découvert qu’il existe des combinaisons de valeurs des paramètres du modèle qui déterminent l’émergence de faits stylisés en ligne avec la théorie de Cipolla. L’analyse de ces combinaisons peut constituer un premier pas dans la direction de mieux comprendre ce phénomène et de construire des modèles plus réalistes de certains systèmes sociaux et économiques.

13h : accueil avec café, thé et petits gâteaux.
13h05-13h55 : présentation et discussion.

Transparents de la présentation

18 decembre 2014, 13h-14h, salle Annexe Caféteria, par Antoine Rousseau

Quel est le point commun entre le fameux Gulf Stream et la circulation qui se met en place ? Quelles sont les difficultés auxquelles les chercheurs sont confrontés pour modéliser puis simuler de tels phénomènes ? A partir d’une expérience réalisable par tous, nous parlerons d’équations, de maillages, d’ordinateurs, de couplage, de simulations numériques, et de prévisions. Et nous terminerons par une discussion autour de quelques exemples empruntés à la vie de tous les jours qui illustrent combien les mathématiques peuvent se mettre au service de la société… et de la planète !

13h : accueil avec café, thé et petits gâteaux.
13h05-13h55 : présentation et discussion.

Transparents de la présentation

6 novembre 2014, 13h-14h, salle Euler Violet, par Eric Debreuve

Le débruitage (suppression de l’aspect granuleux d’une image telle une photographie prise en basse lumière) et « l’inpainting » (suppression réaliste d’objets dans une image) sont deux exemples de traitements d’images. Pour ces traitements, comme pour d’autres, les modifications apportées à l’image pour obtenir l’effet recherché se font traditionnellement « le nez collé » à l’image. Nous verrons concrètement ce que cela signifie et implique comme conséquences potentielles sur la qualité du résultat. Il existe une autre philosophie qui consiste à observer l’image dans son ensemble pour aller piocher par-ci, par-là des morceaux d’images, puis les combiner afin de réaliser l’opération voulue. Nous verrons comme cette approche suit simplement le bon sens, et comment elle peut être justifiée par quelques éléments objectifs.
Nous illustrerons son application aux exemples mentionnés plus haut.

13h : accueil avec café, thé et petits gâteaux.
13h05-13h55 : présentation et discussion.

13 octobre 2014, 13h-14h, salle Euler Violet, par Laurent Baratchart

Les roches contiennent des éléments métalliques qui gardent trace, par leur magnétisation rémanente, des champs magnétiques auxquels elles ont été soumises lors de leur formation. Reconstruire cette magnétisation rémanente, pour les roches les plus anciennes connues sur Terre, ou encore pour des fragments de météorites venues de l’espace, donne des indications sur les circonstances de la formation du système solaire, ou encore sur l’histoire du champ magnétique terrestre (la géodynamo qui nous protège des rayons cosmiques en maintenant l’atmosphère). L’analyse de ces champs de très faible intensité est cependant difficile.
On expliquera un certain nombre de problèmes relatifs à cette reconstruction, qui sont Mathématiquement des instances de problèmes inverses de potentiel.

13h : accueil avec café, thé et petits gâteaux.
13h05-13h55 : présentation et discussion.

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11  septembre 2014, 13h-14h, salle annexe Cafétéria, proposé par l’équipe de Médiation Scientifique.

Vous ne savez pas comment expliquer au boulanger ou à la garagiste ce que sont ces sciences du numérique ?

Venez jouer et apprendre à faire jouer à Datagramme !

L’objectif de ce jeu est de partager un peu de culture scientifique et technique en sciences du numérique en répondant à toute une variété de questions, du niveau primaire jusqu’aux adultes experts. On joue et, de question en question, on partage des petits grains de science.

13h : accueil avec café, thé et petits gâteaux.
13h05-13h55 : présentation et discussion.

12  mai 2014, 13h-14h, salle Euler Violet, par Fabien Campillo

Les modèles de dynamique des populations se sont construits dans la lancée de la mécanique classique, notamment à l’aide de modèles différentiels déterministes. Depuis la mécanique classique a dû se confronter au discret et à l’aléatoire des échelles microscopiques, mais aussi à des échelles intermédiaires entre discret et continu. Les modèles de dynamique des populations sont maintenant confrontés aux mêmes évolutions.

J’essaierai de « faire passer » quelques concepts de modélisation (équations différentielles et équations différentielles stochastiques, Monte Carlo, modèles individu-centrés, modélisation hybride…) en ne faisant appel à aucun prérequis ! Bien que n’ayant (hélas) aucune qualification en histoire des sciences, je proposerai quelques indications (de McKendrick à Volterra, Brown, Einstein, Feller, Itô, Gillespie…).

Je proposerai de faire comprendre comment des modèles différentiels continus et déterministes classiques peuvent émerger de dynamiques biologiques intrinsèquement discrètes et aléatoires ? D’expliquer quand ces modèles classiques sont mis en défaut et quelles sont les alternatives ? Et notamment quel rôle l’informatique et la modélisation computationnelle jouent dans cette évolution ?

13h : accueil avec café, thé et petits gâteaux.
13h05-13h55 : présentation et discussion.

10 Avril 2014, 13h-14h, salle Euler Violet, par Afeintou Sangam

Considérons la combustion d’une allumette : une flamme naît à l’extrémité enduite de produit inflammable, le bâton s’enflamme à son tour, se consume et devient de la cendre. Imaginons la scène suivante: voir la cendre de l’allumette usagée redonner une flamme, qui s’éteint ensuite pour former une allumette neuve. Ce film est non plausible.

Le concept d’entropie permet de prévoir les scènes de films réversibles. C’est l’une des notions les plus importantes  de la thermodynamique. Nous présenterons une formulation de la thermodynamique classique dans laquelle le principe d’entropie représente l’expression mathématique précise de la seconde loi de la thermodynamique. Nous montrerons également comment la notion d’entropie a permis de construire récemment des schémas numériques précis et stables pour simuler des écoulements fluides.

13h : accueil avec café, thé et petits gâteaux.
13h05-13h55 : présentation et discussion.

20 Mars 2014, 13h-14h, salle annexe caféteria, par Rudy Vallette (Mines ParisTech)

La rhéologie est une science interdisciplinaire, à l’intersection de la mécanique, la physique, la biologie et la chimie, qui étudie l’écoulement de la matière. Après un brève explication de quelques propriétés rhéologiques courantes, on montrera que des systèmes de grains ou de poudre, secs, humides, ou immergés peuvent présenter des comportement étonnants ! Diverses illustrations de ces comportements seront directement proposées à l’assistance sous forme de manipulations expérimentales.

13h : accueil avec café, thé et petits gâteaux.
13h05-13h55 : présentation et discussion.

27 Février 2014, 13h-14h, salle Euler violet, par Alain Dervieux et Gautier Brèthes

Des milieux continus à la problématique des méthodes multigrilles. A. Dervieux.
Les milieux continus désignent les fluides et les solides.  Partant de la Mécanique des milieux continus, on introduira la notion de maillage qui représente un milieu continu par un nombre limité de points géométriques répartis sur une grille. Grace à ce maillage on pourra simuler le comportement du milieu continu soumis à diverses influences. On tentera d’expliquer rapidement les principales caractéristiques  et les problèmes de temps calcul posés par les simulations dans les sciences de l’ingénieur.

Les deux idées des méthodes multigrilles. G. Brèthes.
Les méthodes multigrilles utilisent plusieurs maillages pour simuler sur un maillage donné. Après un rapide historique des multigrilles, nous suivrons en détails la mise en place et le déroulement d’un calcul multigrille sur un exemple simple, la résolution de problèmes de Poisson, modélisant aussi bien les fluides que les solides.

13h : accueil avec café, thé et petits gâteaux.
13h05-13h55 : présentation et discussion.

6 Février 2014, 13h-14h, salle Euler violet, par Jean-Pierre Merlet

Nous sommes tous affectés par la dépendance et le vieillissement  dans notre entourage, souvent de manière dramatique. Or les TIC peuvent apporter, sous conditions, des solutions à ces problèmes.

Nous présenterons la démarche qui nous a conduit à identifier des priorités et des lignes directrices qui guident nos développements  scientifiques, que nous illustrerons concrètement en montrant des dispositifs d’aide à la mobilité, qui assurent de plus des fonctions comme le suivi médical ou la gestion des chutes.

13h : accueil avec café, thé et petits gâteaux.
13h05-13h55 : présentation et discussion.